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Une petite histoire pour commencer:Ces accroches répétitives entre eux n'avait pas de sens, et elle tentait en vain de lui faire comprendre. Mais ni l'évocation de leurs différences, ni le coût des dommages et intérêts ne fit changer de disque à l'homme en face qui s'entêtait à lui refourguer la faute et, qui, pris d'un élan de rangement, suffocant du manque d'espace, la jeta par la fenêtre. Elle se retrouva en bas dans le talus, désorienté et prise d'une vive douleur au niveau de l'oreille droite. Elle n'avait pas songé un seul instant qu'il fut capable d'un tel geste et en restait abasourdie. Tentant de se remettre sur ses pieds elle se rendit compte qu'aucun des boutons de son gilet n'avait survécu à la chute et se mise à pleurer, non pas pour l'aspect matériel dudit gilet qu'elle allait devoir jeter ou recoudre, mais bien parce qu'elle était en état de choc émotionnel. L'homme là-haut l'entendit mais ne bougea pas, il ne voulait absolument pas avoir à affronter la vision de son corps disloqué par sa faute. Il était persuadé de l'avoir tué, alors instinctivement pour se changer l'esprit il s'engagea dans un dépoussiérage frénétique de son armoire à CD qui pourtant était la cause de la dispute qui venait d'éclater. Armoire très simple qui n'avait pas autant de potentiel dramatique en magasin mais l'avait acquise au fur et à mesure des tensions que le rangement avait provoquées dans leur couple. L'armoire elle, ne comprenait rien du tout à la situation et essayait de se faire la plus discrète possible malgré le soin très attentif que mettait l'homme à l'astiquer. C'était la première fois qu'elle voyait un humain se faire jeter par une fenêtre et elle se demandait si c'était normal. Dans sa vie d'armoire, elle avait eu à plusieurs reprises le malheur de devoir assister à la chute de meubles et autres objets, mais à cela elle était prévenue par son constructeur. Or le fait de jeter des humains on ne lui en avait pas parlé. Les boutons de gilet se retrouvèrent coincés entre deux mottes d'herbes. Tout d'abord surpris de se retrouver dans un environnement aussi peu naturel pour eux, ils se réjouirent ensuite du fait que personne ne viendrait les chercher dans ce coin du jardin. Ils en avait assez de devoir assister à ces prises de becs incessantes, surtout depuis qu'elle avait élu leur gilet de domicile « gilet préféré » et qu'elle le portait tous les jours. Ils ne supportaient plus de devoir regarder stoïquement cet homme hurler pour des principes de rangements par ordre alphabétique. Et honnêtement si on leur avait demandé leur avis ils savaient que cette dispute était celle de trop, le dérapage devait arriver. L'armoire, l'homme, et les boutons entendirent la femme pleurer, puis insulter vivement. Elle qui avait été si diplomate ces dernières années laissa couler un flot de rage bien mérité puis parti par le fond du jardin. Le jardin qui n'avait rien dit depuis le début monta au premier étage, prit l'homme par le col de son sweat, et le jeta par la fenêtre. |
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Quelques pistes de réflexion pour résoudre le problème de communication posé par cette fable:
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Maitenant une balade pour nous aérer l'esprit |